Si vous êtes mariés sous le régime de la communauté de biens, sauf stipulation contraire dans l'acte d'achat, vous serez chacun propriétaire de la moitié du bien en Espagne. De même, les couples mariés sous le régime de la séparation des biens ont généralement acheté à 50/50. En cas de divorce, des accords doivent être conclus sur la division de la propriété espagnole. Ce billet explique quelles sont les options les plus courantes pour les couples qui possèdent une propriété en Espagne et qui divorcent.
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Possibilité 1 : retraite indivise, un partenaire souhaite racheter l'autre partenaire
Il arrive régulièrement que l'un des partenaires souhaite conserver la maison de campagne espagnole. Si les moyens financiers sont disponibles, le partenaire acquéreur peut reprendre la part de l'autre partenaire sans avoir à payer de droits d'enregistrement. Toutefois, l'acquéreur paie un droit de distribution qui, selon les régions, se situe entre 0,5 et 2% sur l'ensemble de la propriété. L'associé cédant paie l'impôt sur les plus-values et plusvalia muncipal. Un exemple.
A et B sont mariés sous le régime de la communauté de biens et ont acheté il y a cinq ans une propriété espagnole à Denia d'une valeur de 300 000 euros. A et B sont donc chacun propriétaire du bien pour 50%. Cependant, ils ont décidé de divorcer hors mariage. A souhaite conserver le bien pour des raisons sentimentales. B, quant à lui, ne supporte pas la chaleur et préfère couper les ponts avec l'Espagne. Le bien est actuellement évalué à 350.000 euros.
A reprendra donc la part de B d'une valeur de 175.000 euros. Le droit d'enregistrement à Denia étant de 10% sur le montant transféré, le coût fiscal pour A en cas de vente est de 17.500 euros. En revanche, en cas de partage, le coût fiscal pour A est de 1,5% sur 350.000 euros, soit 5.250 euros. Une grande différence.
B paiera l'impôt sur les plus-values sur la partie cédée. Il s'agit de 19% sur une plus-value de 25.000 euros moins quelques frais déductibles, par exemple 10.000 euros. L'impôt sur les plus-values est donc de 19% sur 15 000 euros, soit environ 2 850 euros. En outre, B continue à payer l'impôt communal sur les plus-values. plusvalia muncipal de 2 000 € par exemple, mais il est possible que B bénéficie d'une exonération en cas de divorce.
Ainsi, s'il y a accord entre les deux partenaires, cette option est avantageuse dans le cadre d'un divorce.
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Possibilité 2 : un transfert mutuel n'est pas possible
Souvent, l'alternative est alors la vente de l'ensemble du bien à des tiers. Par exemple, parce que l'un des partenaires ne dispose pas de fonds suffisants pour indemniser l'autre partenaire. Dans ce cas, les deux associés paient l'impôt sur la plus-value nette et l'impôt sur le revenu des personnes physiques. plusvalia muncipal. Les droits d'enregistrement et les frais de notaire sont à la charge de l'acheteur.
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Possibilité 3 : pas d'accord entre les partenaires
Si aucun accord ne peut être trouvé, les partenaires peuvent désigner un tiers indépendant pour mener la vente. Si cela n'est pas possible, il ne reste plus au partenaire sortant qu'à entamer une procédure judiciaire. Le bien sera alors vendu publiquement sous le contrôle d'un tribunal espagnol.