Récemment, un client a reçu la lettre 'Propuesta de Valoración y de Liquidación Provisional". Une surprise désagréable. C'est ce que l'on appelle la complementaria : Les autorités fiscales espagnoles exigent des taxes supplémentaires sur l'achat d'une propriété en Espagne.
Pourquoi des taxes supplémentaires ?
Depuis le krach immobilier de 2008 - 2009, les bonnes affaires se multiplient en Espagne. Avec peu d'argent, il est possible de s'offrir une belle résidence secondaire. Cependant, ces prix immobiliers bas signifient également des revenus moins élevés au titre de la taxe d'enregistrement. Les autorités fiscales espagnoles n'apprécient évidemment pas cette situation. Lorsque vous achetez une revente Si vous pouvez acheter un bien immobilier à un prix très intéressant, vous courez le risque de vous retrouver dans une situation où vous n'avez pas les moyens d'acheter un bien immobilier. la complémentaire.
Quelles taxes et quels frais dois-je payer lors de l'achat d'un bien immobilier en Espagne ?
Qu'est-ce que la complémentarité ?
La loi prévoit que les autorités fiscales espagnoles peuvent vérifier le prix d'achat après l'acquisition du bien. Sur la base d'un certain nombre de critères, l'administration fiscale locale vérifie la valeur fiscale du bien. Ensuite, la valeur fiscale est comparée à la valeur d'achat figurant dans l'acte notarié. S'il existe une différence significative, l'administration fiscale peut réclamer les droits d'enregistrement sur cette différence + les intérêts. L'administration fiscale peut alors réclamer les droits d'enregistrement sur cette différence + les intérêts. complémentaire est donc une évaluation supplémentaire et une demande de paiement supplémentaire des droits d'enregistrement. Ce système est similaire à celui de l estimation de contrôle en Belgique. La valeur fiscale est un concept similaire à la valeur vénale d'un bien immobilier en Belgique.
Un exemple
Vous achetez une villa espagnole près de Calpe au prix de 120 000 euros (valeur d'achat). Une bonne affaire. Mais ce prix d'achat vous met dans le collimateur de l'administration fiscale espagnole. L'administration fiscale constate que la valeur fiscale est de 220 000 euros. La différence entre la valeur fiscale et la valeur d'achat est de 100 000 euros. Avec une taxe d'immatriculation de 10%, le complémentaire plus de 10.000 euros. En d'autres termes, l'administration fiscale vous demandera gentiment de payer 10 000 euros supplémentaires en droits d'enregistrement, plus les intérêts.
Vous trouverez ici plusieurs exemples actuels.
Comment la valeur fiscale est-elle déterminée ?
La valeur fiscale d'un bien immobilier est déterminée de manière autonome par le bureau local des impôts sur la base de différents critères. Il s'agit notamment de la localisation, de la surface habitable, de l'année de construction, etc. Dans certaines régions, la valeur cadastrale est majorée d'un coefficient. En outre, la valeur fiscale n'est pas adaptée chaque année, de sorte que certains biens immobiliers ont une valeur fiscale datant d'avant la crise immobilière. Pour cette raison, les biens bon marché revente sont ciblés.
Depuis janvier 2022, l'évaluation des biens immobiliers espagnols est automatisée. L'administration s'appuie sur les prix d'achat réels enregistrés.
Pour plus d'informations sur la nouvelle méthode d'évaluation, cliquez ici.
Comment puis-je éviter une cotisation supplémentaire ?
Lors de l'examen juridique du bien, nous vérifions toujours la valeur fiscale. Dans un rapport, nous vous fournissons également une analyse de risque. En outre, lors de l'achat d'un bien immobilier en Espagne, nous vous conseillons sur la manière d'éviter et de réfuter une évaluation fiscale supplémentaire.
En savoir plus sur l'aide à l'achat et l'examen juridique d'un bien immobilier en Espagne.
Dernière mise à jour : mars 2022