Récemment, nous avons constaté une augmentation significative des recours contre le refus d'un permis d'urbanisme. Notamment en ce qui concerne la subdivision de parcelles en vue d'y installer une habitation supplémentaire. Dans ce contexte, on nous demande souvent comment se déroule la procédure auprès de la province. Cet article aborde étape par étape la procédure à suivre si votre permis de bâtir a été refusé.
En quoi consiste la procédure de recours auprès de la province ?
Si votre permis de construire a été refusé, la procédure d'appel auprès de la province comprend les étapes suivantes :
- Déclaration de recevabilité et d'exhaustivité
- Recueil d'avis
- Rapport du responsable provincial de l'environnement
- L'audition
- Décision autorité compétente
Dans certains cas, cela comprend également l'organisation d'une nouvelle enquête publique. Toutefois, contrairement à la procédure au niveau de la municipalité, l'organisation d'une nouvelle enquête publique n'est pas obligatoire dans le cadre de la procédure de recours. Cela ne sera le cas que pour les modifications de la demande de permis de construire.
Une nouvelle enquête publique sera donc nécessaire lorsque les modifications seront apportées :
- porter atteinte à la protection de l'homme et de l'environnement ou à la bonne planification de l'utilisation des sols ;
- ne pas répondre aux objections formulées lors de l'enquête publique initiale ou ne pas respecter les avis précédemment accordés ;
- violer manifestement les droits des tiers.
La province juge librement si une nouvelle enquête publique est nécessaire ou non. Elle n'est pas obligée de l'organiser. Toutefois, la province doit toujours justifier pourquoi elle le fait ou ne le fait pas. Si la province s'abstient à tort d'organiser une nouvelle enquête publique, cela peut éventuellement entraîner l'annulation du permis accordé.
Ci-dessous, nous passons brièvement en revue les différentes étapes d'un recours auprès de la province en cas de refus de votre permis de construire.
NoteLe fait de faire appel à soi n'est pas évident. En savoir plus sur les pièges liés à l'élaboration de vos propres arguments dans le cadre d'un recours.
Étape 1 : Déclaration de recevabilité et d'exhaustivité
Cette opération doit être effectuée dans le cadre de la 30 jours après l'introduction du recours. Au cours de cette étape, la province examine si
- toutes les données et tous les documents légalement requis sont joints au recours ;
- le recours a été déposé dans les délais ;
- la taxe de roulement de 100 euros a été payée ;
- une copie de l'avis de recours a été remise aux personnes concernées.
Si certains documents sont manquants, ils seront demandés en supplément. Vous disposez alors de 14 jours pour les fournir.
Contrairement à la procédure de première instance de la municipalité, la province n'examinera pas l'impact environnemental de la demande à ce stade. Cela relève de l'évaluation sur le fond. Si la province estime qu'il y a des effets significatifs sur l'environnement et qu'un rapport complet sur les incidences environnementales est nécessaire, elle rejettera le recours.
Étape 2 : Recherche de conseils
La province demandera à nouveau l'avis des organismes qui l'ont conseillée dans le cadre de la procédure engagée avec la municipalité. Il s'agit d'évaluer si les arguments que vous invoquez à l'encontre du refus justifient un avis différent. Les délais dans lesquels ils doivent donner leur avis sont fixés par la loi. S'ils n'émettent pas d'avis dans ce délai, l'avis est présumé favorable.
Là encore, comme dans la procédure en vigueur à la municipalité, les avis rendus ne sont pas contraignants. Sauf si la loi en dispose autrement.
Étape 3 : Rapport à l'agent provincial de l'environnement
Lorsque l'avis de la commission du permis d'environnement n'est pas requis, le fonctionnaire provincial chargé de l'environnement rédige un rapport. Ce rapport contient une proposition de décision. Là encore, ce rapport n'est pas contraignant, mais il est généralement suivi.
Si vous souhaitez obtenir une copie de ce rapport, vous devrez le demander dans votre acte de recours introductif. Si le rapport est négatif, vous pouvez encore rédiger une note complémentaire réfutant l'avis du fonctionnaire provincial chargé de l'environnement. La province doit tenir compte de cette note dans sa décision finale.
La province d'Anvers, par exemple, fournit généralement ce rapport le jeudi ou le vendredi précédant l'audience, par l'intermédiaire de l'Omgevingsloket.
Étape 4 : Audition
Si vous avez demandé à être entendu dans l'acte de recours, vous serez invité à l'audience. Lors de l'audience, vous pouvez expliquer votre position oralement. Cela se fera en présence d'un membre de la députation. Le fonctionnaire provincial chargé de l'environnement et un représentant de la municipalité seront également présents. Ils expliqueront également leur point de vue oralement lors de l'audition.
Étape 5 : Décision de l'autorité compétente
Après l'audience, la province examinera votre dossier. En général, la décision finale est rendue dans un délai de quelques jours à une semaine. Toutefois, pour les demandes plus complexes, cela peut prendre plus de temps. Si la province ne prend pas de décision dans le délai légal, il s'agit d'un refus tacite.
Pour en savoir plus sur le refus tacite d'un permis environnemental, cliquez ici..
Que se passe-t-il si la province rejette mon recours ?
Si un recours auprès de la province est rejeté, vous pouvez vous adresser à la Conseil pour les litiges en matière de licences go. La date limite est fixée à 45 jours.
Toutefois, vous pouvez également envisager un nouvelle application soumettre. Dans cette nouvelle demande, vous pouvez alors tenir compte des raisons qui ont motivé le refus antérieur.
Permis de construire refusé : pour en savoir plus sur les possibilités de recours, cliquez ici.
Vous avez des questions concernant le refus de votre permis environnemental ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à contact sur. Confianz traite les dossiers pour l'ensemble de la Flandre.